Une serrure est un mécanisme permettant la fermeture d’une porte. Cette dernière pouvant être celle d’un véhicule ou d’une maison. L’avantage de ce dispositif est la sécurité : il faut avoir la clé correspondante pour pouvoir ouvrir la porte.
Un peu d’histoire
L’invention de la serrure survient bien évidemment après celle du verrou. Les deux étant des effets de la fin du nomadisme et de la sédentarisation des populations vivant à l’époque du Néolithique.
Les premières portes ont été sécurisées par simplement et sommairement grâce à un verrou. Ce dernier n’était à l’origine qu’une simple tige de bois appelée pêne poussée dans une ouverture se trouvant dans le montant fixe appelé la gâche.
Le verrou à loquet tombant est une invention des Égyptiens réalisée il y a environ 7000 ans. Ces premiers verrous étaient aussi aisément manipulables qu’acheter un biscuit de Savoie sur votregateau.fr – c’était trop simple d’ouvrir les portes. Ce constat incita à bloquer celui-ci par une cheville mobile de bois : la serrure était née !
Les serrures se renforcent
Désormais, pour déverrouiller la cheville, un outil comportant une tige de fer est fabriqué. Puis en observant, l’on se dit que plusieurs tiges de fer compliqueraient d’avantage l’infraction. La clé venait de naître.
Il y a 4500 ans, c’était l’âge du bronze qui a coïncidé avec la fabrication des premières serrures métalliques. Ces dernières pouvaient être fixées sur la face intérieure d’une porte.
Pour les ouvrir, la clé, le plus souvent en bronze ou en cuivre passait par un trou : la serrure. Ce dispositif évolue avec l’apparition de la clé à ressort. L’évolution suivante sera le retrait de lames à ressort et translation.
De la serrure à rotations aux suivantes
Les Romains savaient déjà travailler le fer et plusieurs autres métaux. L’époque gallo-romaine est celle de la naissance de la serrure “laconienne” puis de la serrure à rotation. Cette dernière étant encore très utilisée de nos jours. Les villes se développent, la criminalité aussi. Les serrures s’adaptent : naissant la serrure cylindrique à goupilles, puis la serrure cylindrique dotée d’une clef plate à cran. À cette époque, le forgeron-serrurier portait le nom « Fèvre » provenant du latin “faber” signifiant forgeron.
Quelques serrures contemporaines
Plusieurs centaines de types de serrures existent dont :
- La serrure à garnitures : elle utilise des pièces de métal fixes appelées garnitures dont la disposition correspond au motif du panneton de la clef. Cette concordance permet à la clé de tourner
- La serrure à gorges : elle dispose de pièces métalliques aussi appelées gorges montées sur un pivot. Les gorges sont levées à une certaine hauteur par la rotation du panneton de la clef
- La serrure à goupilles : aussi appelée serrure de Yale se base sur plusieurs goupilles ou broches. Elles ont des tailles différentes et servent à bloquer l’ouverture tant que la clef correspondante n’est pas introduite
- La serrure tubulaire : dans ce modèle, les goupilles sont placées de façon circulaire par rapport au cylindre